Patricia Philippossian, originaire de Genève, s'est installée à Pleaux en plein confinement.
Tombée amoureuse du Cantal, Patricia Philippossian a quitté sa Suisse natale et Genève pour venir s’installer du côté de Pleaux en avril 2020, en plein confinement.
Le sourire traverse aisément le combiné du téléphone et les rires aussi. Pas de doute, Patricia a trouvé son bonheur, ici à « Granoux », un hameau à deux kilomètres de Pleaux. Même en étant confinée.
Native de Genève, elle y a toujours vécu et a fait le grand saut, cette année, à 69 ans, pour venir s’installer dans sa région de cœur, le Cantal.
"Depuis 2, 3 ans, je ne me sentais plus aussi bien en Suisse, dans mon appartement, j’avais besoin de changement, je crois. Et, avec ma petite retraite, là-bas, cela devenait trop cher, il fallait bouger !"
Franco-suisse, Patricia Philippossian accompagne des amis de Haute-Savoie dans le Cantal, en octobre 2018 venus rendre visite à leur petite-fille installée à Tourniac. Un an plus tard, la petite-fille se marie et Patricia, conviée aux noces retrouve le territoire auvergnat. « Et là j’ai eu le déclic. Le coup de cœur pour cette région et l’envie de m’y installer. En quelques mois, depuis Genève, je faisais toutes les démarches pour venir vivre définitivement ici, trouver une maison… En Suisse, mes amis ne me croyaient pas quand je leur ai dit. Mais tout est allé comme sur des roulettes et j’ai trouvé, sur Internet, la maison qu’il me fallait dans ce petit hameau tout près de Pleaux. »
Déménager de Genève à Pleaux se complique en temps de confinement
Jusqu’au déménagement. En pleine période de confinement. « Mes déménageurs suisses se sont désistés, j’ai contacté la direction des douanes qui m’a confirmé que je prendrais des amendes si je venais m’installer dans ma nouvelle maison. J’étais affolée. Et, une semaine plus tard, le gouvernement français autorisait enfin ses ressortissants à rejoindre leur résidence secondaire en France. Je suis donc enfin arrivée fin avril dernier. »
En six mois, avec ou sans confinement, elle a tissé des liens et des amitiés sur son nouveau territoire. « Je suis quelqu’un de souriant et j’aime les gens, cela n’a pas été difficile de s’adapter. D’autant que j’ai de supers voisins, très gentils, qui m’aident en cas de besoin. Ici, j’ai trouvé le bonheur, la vie est belle et je peux admirer les jolies vaches salers durant mes promenades avec Julie, ma chienne de six ans qui a changé de vie elle aussi. On est bien ici, tout me plaît, sans parler des bons produits du Cantal, du fromage, merveilleux. Quand je retourne en Suisse, j’en amène à tout le monde. »
Quant à l’enclavement réputé du Cantal, elle n’est pas de cet avis. « Je suis à deux km de Pleaux et j’ai tout sur place, dentiste, soins, pharmacie ! » Une seule chose lui manque, comme à beaucoup : « boire un café au bistrot d’à côté, j’ai hâte de pouvoir y retourner et de revoir du monde. »

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